La ville d’Aix en Provence regorge de rues, de recoins, d’architectures permettant de prendre des photos diverses et variées. Tout dépendra de ce que l’on souhaite mettre en avant.
Pour ce reportage à Aix en Provence, j’y suis allée accompagnée d’un ami photographe. Pouvoir arpenter les lieux tout en discutant et échangeant sur ce que l’on voit est très enrichissant. Les points de vue, l’oeil de l’artiste, où encore la finalité de la photo sont bien souvent différents d’une personne à l’autre, et c’est ce qui fait notre unicité. Mais se confronter à ses difficultés, à de la nouveauté permet d’avancer, de se renouveler. De progresser, ou quelquefois de reculer pour mieux avancer par la suite.
La photographie en noir et blanc
Ici, j’ai souhaité faire ce reportage tout en noir et blanc. J’aime le noir et blanc et ce qu’il fait ressortir. La force de ses contrastes. Chercher à mettre en avant ce que l’on ne pourrait voir si la photo était traitée en couleurs. A la prise de vue, c’est d’ailleurs décidé. Utiliser la force de l’ombre, mais également celle de la lumière. Un noir et blanc. Mais pas que. Un gris. Un gris clair, un gris foncé. Toute une palette de gris, allant du blanc au noir, et du noir au blanc. De l’ombre à la lumière.






L’inspiration
J’admire d’ailleurs le talent du street art photographer Allan Schaller. Ses photos montrent une parfaite maîtrise de l’ombre et la lumière. La composition dans ses prises de vues architecturales force également l’admiration, attirant l’oeil au bon endroit, laissant l’esprit quant à lui, libre à la divagation et l’imagination. Ses oeuvres sont de belles sources d’inspiration et des pistes de travail pour ceux qui aiment la photographie abstraite.



Le noir et blanc à Aix en Provence
Ces photos pourraient être faites dans une autre ville qu’Aix en Provence pour certaines. D’autres sont tout à fait imputables à cette dernière. Les lignes du Pavillon Noir étant reconnaissables par tout artiste, quel qu’il soit. J’ai voulu porter un oeil, là où, lors d’une simple balade, nous ne porterions pas notre attention. Le sol, le ciel, un bout de bâtiment. Une fenêtre. Des pieds. Des lignes. Tout est prétexte à l’observation, à l’imagination et à la création. Les doigts appuient, ajustent, puis l’un d’entre eux déclenche. Pas toujours au bon moment, pas toujours comme on l’imaginait. La patience est de rigueur dans tous les cas en photo. On peut attendre plusieurs heures pour un moment précis, imaginé en accord avec notre observation, que l’on ne souhaite pas mettre en scène pour que la magie ne soit pas perdue. L’instant T, l’instant éphémère ne peut selon moi, dans tous les cas pas être organisé, prévu, orchestré. Vous aurez beau répéter les choses à maintes reprises, rien ne sera précisément identique, dans le sens où le temps a avancé, la météo n’est plus la même… Tout est relatif me direz-vous.









